Par Patricia Andriot
Mardi 26 juillet se tenait, à Nogent en Bassigny, l’Assemblée Générale du pays de Chaumont, en présence d’une cinquantaine de personnes.
Si la conclusion du rapport d’activité, mettant en regard les rôles respectifs des intercommunalités et des Pays, a suscité le débat, la place de l’économie par rapport au tourisme ou à la culture dans les activités de la structure a aussi interrogé.
Excusant Jean-Paul Bachy, Président du Conseil Régional (qui m’avait demandé de le représenter personnellement), et en écho aux débats qui ont précédé, j’ai rappelé que pour le Conseil Régional, il ne s’agit pas d’opposer intercommunalités et Pays, il ne s’agit pas d’opposer aménagement du territoire et développement économique, il ne s’agit pas d’opposer économie, culture , tourisme, etc…mais au contraire, de considérer que le développement équitable de territoires fragiles repose sur la capacité de celui-ci à conjuguer tous ces aspects pour créer des emplois et du vivre mieux.
C’est exactement le sens du statut des Pays au sens où l’entendait la loi Voynet, et c’est pourquoi ce niveau est le relai majeur de la politique régionale en matière d’aménagement du territoire. Vecteurs d’équité territoriale, puisque la région pratique dans ses dotations aux pays la péréquation, vecteurs de réflexion et action prospective et de prise en compte du développement durable et enfin vecteurs très originaux d’une co-construction (dont on parle souvent, mais que peu pratiquent…), avec une participation de la société civile (au sein du Conseil de Développement), les Pays incarnent un cadre qui permet de faire vivre des territoires de projets, des territoires d’avenir.