La catastrophe de Fukushima a eu lieu il y a six mois. Quatre jours avant le grand rassemblement franco-allemand anti-Fessenheim, Eva Joly s’est rendu en Alsace pour un après-midi consacré à la transition énergétique.La candidate s’esst rendue a à Fessenheim pour réclamer la fermeture de la plus ancienne centrale française.
Mercredi 14 septembre, Eva Joly s’est rendue sur la digue de la centrale nucléaire de Fessenheim pour porter une fois de plus la voix des écologistes. Ce déplacement était l’occasion pour Eva Joly de défendre la vision énergétique d’avenir portée par Europe Ecologie-Les Verts.
La centrale de Fessenheim illustre parfaitement le modèle énergétique du passé et l’enchaînement de choix archaïques pris par le gouvernement actuel. Vieillissante, (la plus vieille de France) , dangereuse et soumise au risque permanent d’un séisme ou de la rupture du grand canal d’Alsace, la centrale pourrait contaminer pour longtemps une des plus grandes nappes phréatiques d’Europe. Le nucléaire impose ainsi une peur permanente aux salariés, comme aux Français qui habitent à proximité des centrales, surtout à l’heure où le parc français révèle ses faiblesses au grand jour, comme ce fut le cas à Marcoule en début de semaine. C’est d’ailleurs logiquement que les Français n’ont plus confiances dans le nucléaire et sont majoritairement en faveur d’une sortie de l’atome.
Il est impératif de sortir de ce modèle énergétique passéiste qui nous condamne en plus aux secrets et aux mensonges d’Etat, à l’instar de la négation permanente de l’impact de Tchernobyl sur la santé des français.
Et pour illustrer que d’autres choix sont possibles, Eva Joly s’est ensuite rendue à Kaysersberg, ville de son ami Henri Stoll.
Kaysersberg, dans le Haut-Rhin, est l’exemple parfait d’un modèle énergétique appartenant aux citoyens, qui enrichit les territoires et relocalise l’économie. Les éoliennes appartiennent à la municipalité, pas à une multinationale ; le bois récolté dans un rayon de quelques kilomètres se substitue au gaz importé de Russie ; les panneaux solaires captent l’énergie de la seule réaction nucléaire durable, celle du soleil.
Entre le risque nucléaire pour les Français et les emplois dans les renouvelables, entre les mensonges d’Etat et la démocratie énergétique, entre les multinationales et les citoyens, le choix est possible.