M. Copé : un alibi national pour préserver les intérêts du lobby nucléaire
Jean-Francois Copé a aujourd’hui demandé à François Hollande d’interrompre les négociations avec les écologistes « au nom de la France ». Au nom de quelle France parle M. Copé ? Au nom de quels intérêts attaque-t-il ainsi les écologistes ?
Par ces déclarations, il poursuit l’opération de propagande de M. Proglio en se comportant comme le VRP politique du lobby nucléaire assénant chiffres manipulés et mensonges avérés. Le secrétaire général de l’UMP traduit ainsi la panique qui saisit aujourd’hui les apôtres de la pensée unique qui ont dicté la politique énergétique de la France depuis quarante ans. M. Copé évoque l’alibi national pour préserver les intérêts de quelques uns.
La France de demain, ce n’est pas celle de la nostalgie du temps passé. La France de demain celle du Minitel, du Concorde et de l’atome. Comme nos voisins européens, nous savons que la transition énergétique crée , à l’instar de l’Allemagne, trois fois plus d’emplois que le secteur nucléaire.
S’il y avait un véritable débat démocratique en France, les Français feraient très probablement le même choix que leurs voisins européens, comme en Italie, en Allemagne, en Belgique et en Suisse, celui d’une sortie progressive mais définitive du nucléaire.
C’est la voie d’avenir prise par l’Europe, c’est la seule voie d’avenir pour la France.
Cécile Duflot
Secrétaire nationale d’Europe Ecologie les Verts