Communiqué de presse du 6 août 2012.
À Moscou, trois membres du groupe punk féministe « Pussy Riot » risquent sept ans de prison pour une chanson contre Vladimir Poutine. EELV dénonce l’acharnement contre ces trois artistes qui symbolise les violations des droits humains en Russie.
Les trois jeunes femmes du groupe Pussy Riot ont participé le 21 février dernier à une prière punk contre le régime de Vladimir Poutine, dans la Cathédrale du Christ Sauveur à Moscou. Peu après, elles ont été arrêtées. Elles sont accusées de «vandalisme aggravé, d’incitation à la haine religieuse et de sabotage des valeurs et du fondement spirituel du pays».
Les jeunes femmes se sont déclarées «non coupables» et expliquent ne pas comprendre l’acte d’accusation car leur action avait un caractère politique et non religieux. Leur action ne visait manifestement pas les croyants mais le Chef d’État russe et sa main-mise sur l’Église orthodoxe, contraire au caractère laïque de la Fédération de Russie.
Le procès est actuellement en cours et les membres des Pussy Riot risquent 7 ans de prison pour une chanson de 3 minutes.
L’acharnement contre les Pussy Riot montre la crainte du pouvoir russe face à une contestation interne qui ne cesse d’augmenter. EELV dénonce un procès politique dont le seul objectif est d’écarter toute forme d’opposition au régime de Vladimir Poutine. Nous exigeons la libération immédiate, et conforme à la loi russe, de tous les prisonniers politiques en Russie, dont les trois membres du groupe Pussy Riot.
Jean-Philippe MAGNEN, Porte-Parole
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